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Une coache pour femmes entrepreneures et dirigeantes de société

Delphine Terrien est la fondatrice de l’entreprise Femmes de Challenges qui coache des entrepreneures et des dirigeantes de sociétés, à travers le monde, grâce à des programmes en ligne. Delphine vit à Bruxelles.

Quand as-tu fondé Femmes de Challenges ?

Femmes de challenges est officiellement née en janvier 2011 avec la mise en ligne du site. C’est l’aboutissement d’un cheminement intéressant puisque je n’aurais jamais pensé devenir entrepreneure et encore moins d’avoir un business en ligne.

A la base, j’ai fait du droit et j’ai travaillé dans les Ressources Humaines dans un cabinet de consultants en systèmes d’information, à Paris. En 2008, nous nous sommes expatriés à Shanghai et c’est là que ma vocation de coach s’est confirmée et a commencé à se concrétiser en ayant des clients. En 2011 nous avons déménagé à Rochester, dans l’État de New-York, près de la frontière canadienne. Dans cette ville, il n’y avait aucune communauté française. Je voulais accompagner dans ma langue natale et pouvoir emmener mon job avec moi quel que soit l’endroit où je vivrais. Femmes de Challenges est née, avec un fonctionnement entièrement en ligne pour correspondre à ce que je voulais. J’ai appris, par la suite, que j’ai été une des premières femmes françaises à avoir un business en ligne.

A qui s’adresse ton coaching ?

A des femmes francophones (Françaises et Belges) qui démarrent dans l’entrepreneuriat, des entrepreneures qui ont du mal à avoir des clients régulièrement et des dirigeantes de société qui veulent augmenter leur croissance tout en ayant un bel équilibre de vie. Elles travaillent dans le domaine des services (décoratrice, avocate, psychologue, thérapeute, sophrologue, coach, consultante en entreprise…), en France et partout dans le monde. Ce sont des femmes qui aiment les relations humaines et c’est d’ailleurs un vrai bonheur de les rassembler à travers mes programmes ou dans mon Réseau International de Femmes de Challenges.

Quels services proposes-tu ?

Je propose trois niveaux d’accompagnement :

Le premier est destiné aux femmes qui veulent démarrer leur entreprise : définir leur projet d’entrepreneure, établir leur plan financier, organiser leur gestion, savoir identifier leurs priorités, se rendre visible en dépassant le syndrome de l’imposteur, et apprendre à se vendre en respectant leurs valeurs.

Le deuxième est fait pour les entrepreneures qui ont déjà une activité en marche et qui cherchent à percer le plafond de verre tout en se ménageant un bel équilibre personnel. On va travailler sur leur leadership de dirigeante, leurs processus, les procédures, des outils pour faire en sorte que tout ne repose pas sur leurs épaules et qu’elles aient de plus en plus une entreprise au service de leur vie.

Le troisième est ce que j’appelle le niveau « héritage », destiné aux dirigeantes qui veulent être une référence dans leur domaine, laisser une empreinte, un héritage.

Depuis janvier de cette année, j’anime en ligne le Réseau International des Femmes de Challenges, qui regroupe d’anciennes clientes et des personnes marrainées par mes clientes. Les membres de ce réseau se rencontrent régulièrement via des têtes-à-têtes, via notre groupe Facebook privé, lors d’événements de réseautage mensuels et d’ateliers thématiques sur tous les sujets qui nous intéressent tels que « utiliser Linkedin », « organiser ses projets avec Notion », « comment avoir une prise de parole qui impacte et convertit des clients », « connaitre des techniques d’hypnose pour se libérer des croyances limitantes avec l’argent »…

A quelle étape est-ce que tes clientes te consultent le plus souvent ?

Beaucoup me contactent en phase de démarrage, et puis peu à peu glissent vers le deuxième niveau. Ma cliente la plus « ancienne » est une Française qui propose des bilans de compétences pour des orientations de carrière. Nous travaillons ensemble depuis trois ans. Elle a démarré dans mon deuxième niveau et, elle est, aujourd’hui, au troisième niveau, Héritage, avec une belle équipe à ses côtés et des professionnel(le)s qu’elle a formés à sa méthode.

Quels sont les secteurs d’activité de tes clientes ? 

Pour la plupart, ce sont des décoratrices, des sophrologues, des coaches, des avocates, des thérapeutes et des consultantes en entreprise. 

Certaines ont des activités très novatrices comme cette notaire belge qui n’a pas validé son diplôme et qui a eu l’idée de créer une plateforme en ligne pour mettre en relation les études notariales qui ont des pics d’activités avec des collaborateurs qui veulent être indépendants. Je l’ai accompagnée et elle est passée de 200 000 à 500 000 euros de chiffre d’affaires en un an. 

Une autre de mes clientes, belge également, installée aux USA, médecin généraliste, qui, ne pouvait pas exercer aux Etats-Unis, s’est lancée dans l’accompagnement des femmes à l’allaitement. Puis, elle s’est rendue compte qu’un des problèmes de la difficulté d’allaitement était dû au frein buccal. Aujourd’hui, elle est une référence dans ce domaine et forme des professionnel(le)s de la santé.

Lequel des points abordés avec tes clientes est selon toi le plus sensible ?

Je pense que c’est un sujet problématique qui est lié à notre culture française : savoir se vendre et affirmer sa valeur, sans aucun complexe, dépasser le syndrome de l’imposteur qui est souvent tenace dans nos traditions culturelles.

Cherches-tu des partenariats ? 

Toujours, car c’est enrichissant. Dans mon entreprise j’ai une adjointe et des prestataires qui interviennent sur différentes expertises. Comme, par exemple, une ancienne directrice financière qui intervient sur la mise en place d’outils de gestion financière adaptés à l’entreprise et qui se révèleront des indicateurs financiers percutants. 

Je suis ouverte aux coopérations et collaborations.

Quels sont tes projets ?

Début juillet 2024, j’organise mon premier séminaire que je vais coanimer avec 3 anciennes clientes. Il se tiendra dans un très beau domaine boisé au Sud de la Belgique. Ce séminaire est pour des femmes entrepreneures et dirigeantes qui veulent prendre du recul sur leur business, dans la nature, pour se reconnecter à leur créativité, leur puissance avec l’argent et intégrer plus pleinement leur féminité dans le déploiement de leur entreprise. Les inscriptions seront clôturées le 15 juin et j’ai déjà 13 participantes. La plupart viennent de France et de Belgique, et d’autres viennent de plus loin, profitant des vacances d’été.

Un de mes autres projets est d’accueillir plus de membres encore dans mon Réseau International des Femmes de Challenges car je constate que lorsque les femmes s’unissent de belles collaborations et partenariats se créent et cela donne encore plus de confiance pour oser exprimer ses vraies ambitions et être soutenue pour qu’elles deviennent une réalité.

Un de mes autres projets encore, pour augmenter la visibilité de mes programmes et permettre à plus de femmes de pouvoir construire une vraie autonomie financière, est de me déplacer en Europe pour animer des conférences, des ateliers et pouvoir rencontrer des femmes entrepreneures. J’avais démarré cela, avant le Covid à Berlin et Amsterdam. Récemment, j’avais été invitée à animer une conférence pour les entrepreneures sur l’argent, le 8 mars pour la journée des droits des femmes.

Y a-t-il des anecdotes qui t’ont marquée ?

J’ai eu trois cas assez amusants de connexions qui ont dépassé le cadre de mes programmes d’accomagnements Femmes de Challenges. 

Le premier, deux clientes (une Française et une Belge) sont devenues belles-sœurs. L’une a été invitée par l’autre à venir en vacances et a épousé un de ses frères quelque temps après ! 

Le deuxiéme c’est quand deux autres clientes ont réalisé, dans une réunion en ligne, qu’elles étaient voisines.

Et enfin, en vacances dans un hôtel, deux clientes se sont reconnues parce qu’elles s’étaient vues en ligne.

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