Qu’est-ce qui t’a amenée vers ton métier ?
J’ai moi-même traversé un burn-out, après avoir travaillé pendant plus de 20 ans en entreprise et dans des grandes associations internationales. En 2019 j’ai suivi une formation de coaching qui m’a totalement ouvert les yeux à un moment qui tombait à pic car mon métier ne me rendait plus heureuse. J’étais en quête de sens, et je voulais exercer un métier en lien direct avec l’humain. Avant que mon burn-out ne se déclare tout à fait, j’ai donc décidé de devenir coach.
Quels étaient les signes qui t’ont fait penser que tu étais proche du burn-out ?
Je ne m’en rendais pas forcément compte moi-même mais je sentais que quelque chose clochait. Avec le recul, j’ai réalisé que j’étais irritable, constamment fatiguée, et que l’anxiété prenait un peu trop de place dans mon quotidien. Et puis j’avais un acouphène qui est apparu et dont j’ignorais d’où il pouvait venir. En fait, cet acouphène était comme une alarme incendie, au propre comme au figuré : il était lancinant et c’était mon corps qui m’envoyait un signal me disant d’arrêter ce rythme de stress chronique.
Ces différents symptômes sont des signes caractéristiques du burn-out : il est bon de le savoir ! Certaines personnes peuvent même avoir leur sommeil fortement perturbé, ce qui n’arrange pas leur état de stress et de fatigue.
A quel moment du burn-out interviens-tu ?
A toutes les phases du burn-out :
- soit en prévention, pour les personnes qui n’arrivent plus à gérer leur stress, qui sentent qu’elles « foncent droit dans le mur » et qui veulent se prévenir de l’épuisement,
- soit en accompagnement thérapeutique pour les personnes qui sont déjà en situation de burn-out et en phase d’effondrement (c’est l’image du burn-out dans le langage commun, même s’il y a beaucoup de situations différentes).
Soit pour les personnes qui veulent reprendre le travail avec de nouvelles habitudes, en gardant leur énergie et leur vitalité sans retomber en épuisement.
Sur quoi repose ta méthode ?
Je combine de façon unique des outils de coaching avec des mouvements de Qi Gong et des techniques de relaxation.
Grande adepte du Qi Gong, je l’utilise comme support pour plein de raisons : d’abord parce que toute activité physique qui allie le corps et le mental est reconnue pour aider à gérer le stress, en ressentant une forte détente physique et mentale, mais également parce que le Qi Gong permet de nous dynamiser et de retrouver de l’énergie : c’est une méditation en mouvement qui est très utile pour nourrir notre vitalité.
Ensuite parce que c’est une pratique de santé accessible à tous et partout. Je propose même des ateliers en entreprise, premier lieu de prévention du burn-out.
Où interviens-tu ?
Je travaille avec deux centres médicaux à Bruxelles : à la clinique du stress et du burn-out du Chirec et au centre médical de Ternat. Ce sont des équipes pluridisciplinaires qui proposent des trajets de prises en charge du burn-out. Je les ai rejoints car ils avaient besoin de compléter leur offre de soins par des parcours de coaching pour aider à retrouver de l’énergie, et des approches corporelles de gestion du stress.
Ensuite j’interviens en ligne, partout dans le monde.
Je pratique également le « Walking & Coaching » en pleine nature, pour les personnes qui sont dans la région de Dilbeek (près de Bruxelles).
Combien de personnes as-tu accompagné depuis 2023 ?
Pres d’une soixantaine : 35 en structure médicale et 20 en privé.
Quels sont les parcours que tu proposes ?
J’ai une offre de trois “trajets” qui sont de 1 mois, 3 mois ou 6 mois (les contenus de ces parcours sont accessibles sur https://roycamille.be/#trajet)
Et bien sûr avant de cheminer ensemble et de choisir le bon trajet, je propose une séance de découverte que j’appelle “déclic” : les personnes peuvent tout simplement me contacter via mon site web sur ma fiche : https://lebottinmondial.com/entreptrises/camille-roy/
