Peux-tu revenir sur ton arrivée aux USA et expliquer comment tu es devenue agent immobilier ?
Je suis venue aux USA avec un visa investisseur et l’affaire qui m’a plu à l’époque était un spa. Comme j’étais en France conseiller financier, cette affaire comportait le volet business que j’aime et puis une activité qui me changeait un peu des chiffres. Cela me plaisait beaucoup et puis le Covid est arrivé et j’ai fait un point sur mes aspirations, mes talents et mes motivations. Ayant du temps, j’ai repris des études pour obtenir ma licence d’agent immobilier. J’ai adoré ces études. Je les ai trouvées stimulantes, enrichissantes et valorisantes.
La transition entre mes activités esthétiques et mon nouveau métier s’est faite en douceur. Et il est certain que comme je faisais des soins à domicile, j’ai pu côtoyer des univers immobiliers incroyables. Cela m’a bien sûr aidée à construire mon réseau et à décrocher mes premiers contrats immobiliers.
Dans le fond il y a pas mal de similitudes entre tes deux métiers !
Tout à fait. Dans les deux cas, il faut aimer les gens, être à l’écoute de leurs attentes. Et puis on touche à leur intimité et il se développe une grande confiance.
Pourquoi as-tu choisi l’agence Charles Ruternberg Realty ?
C’est une amie qui m’a présenté cette entreprise familiale : les process sont rapides, et j’aime travailler avec des Américains. Cela se passe très bien. Leurs frais d’agence sont très réduits, ce qui nous donne un grand avantage concurrentiel.
Quels sont les aspects de ce métier que tu préfères ?
Le contact client, la négociation et la remporter.
Quelle position est ta favorite : être l’agent du vendeur ou celui de l’acheteur ?
Les deux sont intéressantes, mais je préfère être l’agent de vendeurs : c’est plus complet parce qu’on s’occupe de plus d’aspects dont la publicité, la communication et les visuels. On rencontre aussi beaucoup plus d’intervenants dans la transaction et moi qui adore le contact, cela me nourrit : on fait les visites, les contrats, on gère les inspections, on prend les rendez-vous avec les associations de voisins, les avocats, les title companies… Et plus j ;ai de contacts, plus je me fais connaître aussi !
Quelles sont les caractéristiques du secteur immobilier à Miami ?
C’est un marché très dynamique, avec des offres de biens très intéressants ; que ce soit pour de l’investissement ou comme résidence, secondaire ou principale. Sincèrement c’est un marché lucratif et si on fait bien son métier, on peut vraiment durer et gagner sa vie.
Est-ce que tu sens un relâchement de l’activité en ce moment ?
C’est vrai que plus de gens hésitent et attendent de voir ce qui va se passer. Je dirais qu’on est plus sur une tendance favorable aux acheteurs. Les plus frileux sont bien sûr les étrangers.
Pour me contacter : https://lebottinmondial.com/entreprises/elodie-messika-agent-immobilier/
