Qu’est-ce qui t’a amenée à Hong-Kong ?
Je suis originaire de Lons le Saunier dans le Jura, après mes études à l’université j’ai eu l’occasion d’exercer dans l’immobilier puis dans la publicité automobile, deux domaines qui m’ont passionnée avant d’avoir l’envie de partir travailler à l’étranger et donner une dimension plus internationale à ma carrière.
J’avais envie de découvrir un nouvel environnement, une nouvelle culture, de perfectionner mon anglais et l’Asie m’attirait. Je suis alors partie à Hong-Kong avec l’idée de voir pour un an … et je ne suis finalement jamais revenue en France ! C’est un choix qui s’est ensuite affirmé en famille avec mon mari, chef pâtissier français et notre fils.
En dehors de l’Asie nous avons aussi eu l’expérience d’une superbe expatriation au Qatar. Cela fait maintenant 10 ans que nous sommes expatriés.
Qu’-est-ce qui t’a donné l’impulsion de te spécialiser dans les investissements immobiliers pour les expatriés ?
Quand je suis arrivée à Hong-Kong avec mon PVT (Permis Vacances Travail), j’avais laissé un très beau poste derrière moi en France et je pensais que j’allais (re)trouver du travail rapidement. Cela faisait plus d’un an que j’avais repris les cours du soir en préparation de mon départ mais mon niveau d’anglais n’était clairement pas suffisant pour travailler aux postes que je visais à mon arrivée à Hong-Kong. J’ai alors repris des cours d’anglais intensifs pendant 3 mois en cumulant des petits boulots à côté.
De fil en aiguille j’ai trouvé un poste assez basique qui m’a permis de faire mes armes et surtout de montrer de quoi j’étais capable. Et j’ai finalement retrouvé une mission qui me correspondait pleinement. Je suis donc revenue à mes premières amours : mes passions pour l’accompagnement et l’immobilier !
Etant moi-même expatriée, et ayant quitté le système français classique de retraite, je me suis rapidement rendu compte qu’il était indispensable de préparer mon avenir financier le plus tôt possible.
Quelles sont tes certifications ?
Après un parcours de licence à l’université Lyon 3 en France en gestion et management j’ai repris mes études il y a quelques années depuis l’Asie avec un bac+5 en gestion de patrimoine, transmission et finance que j’ai ensuite complété par deux certifications de l’Autorité des Marchés Financiers en Finance et Finance Durable. Je suis donc diplômée en Ingénierie Patrimoniale avec le titre « Expert en Optimisation et Transmission du Patrimoine »
Pour répondre aux besoin spécifiques de mes clients je me suis formée à la gestion de patrimoine en expatriation, en collaboration avec VIA Gestion Privée Internationale et Malik DIF, qui a 25 ans d’expérience auprès des expatriés.
Qu’-est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Entretenir des relations durables avec mes clients, ne pas faire juste un accompagnement « One Shot ».
J’ai ainsi beaucoup de clients qui me renouvellent leur confiance une fois, deux fois, parfois même plus.
J’ai des clients qui ont un projet immobilier tous les deux ans, voire chaque année. D’autres vont jusqu’à investir dans plusieurs appartements ou même des immeubles entiers.
Contrairement à la pratique en France, où l’on accompagne souvent une fois dans une vie, l’investissement immobilier en expatriation est un cheminement continu. Et c’est ce que j’aime : suivre l’évolution des projets, adapter la stratégie, et voir mes clients construire un patrimoine solide et serein.
Investir à distance est certainement le plus épineux. Comment rends-tu cela possible ?
En ayant rejoint Sébastien Salin, fondateur de Acheterpourlouer, je peux proposer un service personnalisé et clé en main, et ainsi simplifier chaque étape du processus pour que l’investissement se fasse en toute sérénité, sans nécessité de rentrer en France.
Avec chaque projet nous :
– définissons le projet parfaitement adapté à la situation actuelle et future
– identifions le bien idéal : résidence secondaire, bien locatif, investissement patrimonial
– étudions la localisation, le type de bail, le budget, les possibilités d’emprunt
– intégrons l’investissement dans le patrimoine
– anticipons les questions fiscales liées au statut d’expatrié
Qui sont tes clients et comment te connaissent-ils ?
Mes clients ont tous un point commun : l’envie de construire un patrimoine solide à distance.
Ce sont souvent :
- Des expatriés primo-investisseurs
- Des investisseurs aguerris en quête de diversification
- Des familles cherchant à préparer leur retour ou leur retraite
- Des entrepreneurs souhaitant sécuriser leurs revenus à long terme
La majorité d’entre eux détient en moyenne 4 biens immobiliers en France (environ 1 million d’euros au total), souvent en complément d’une résidence principale et de placements financiers.
Pour me faire connaître, c’est le bouche à oreille qui fonctionne le mieux. Comme partout, la confiance et l’efficacité sont les clés. Hong-Kong étant une place financière majeure, il y a beaucoup de gens qui travaillent dans la finance. Et pour leurs investissements personnels ils préfèrent confier leurs projets à des spécialistes car ils n’ont pas le temps de s’en occuper, surtout pendant leurs précieux temps de “pause”.
Quels types de biens recherchent-ils ?
Les dossiers les plus fréquents sont pour des appartements à usage locatif, des résidences secondaires et des biens à fort rendement pour se constituer des rentes.
Quelles sont les villes ou les régions les plus demandées ?
Paris, Grand Paris et le sud restent en tête de liste. Bien que cette année la frontière genevoise a grandement séduit pour tous ses atouts !
Quel conseil aurais-tu pour les expatriés en général ?
Je pense qu’il n’est jamais trop tôt pour commencer à se constituer un patrimoine. Il me semble que beaucoup d’expatriés ne se posent ces questions qu’après avoir vécu trop longtemps hors de France. Pourtant, c’est en s’y consacrant le plus tôt possible que c’est le plus bénéfique. Alors mon conseil : pensez à cet aspect et prévoyez un plan !
Y a-t-il un projet qui t’a particulièrement marquée ?
Plein !
Un des premiers qui me vient en tête c’est celui d’une cliente que j’avais accompagnée depuis l’Asie qui m’a ensuite mise en relation avec son frère. Je pensais qu’il était aussi expatrié quand il m’a dit rechercher un apparement à Cannes. En fait, il vivait en France ! Mais il voulait faire appel à mes services car il n’avait pas trouvé sur place d’agent qui puisse lui livrer un projet “clé en main”. Alors c’est moi qui, depuis l’Asie, lui ai trouvé le bien qu’il cherchait !
N’hésitez pas à me contacter : https://lebottinmondial.com/entreprises/elisa-pretet/