Qu’est-ce qui a fait que tu es venue vivre en Californie ?
Je suis originaire de Belfort, dans l’Est, et si on m’avait dit qu’un jour je viendrai vivre ici, je n’y aurai jamais cru. J’ai vécu un an en Australie où j’ai rencontré mon mari américain. Cela fait maintenant 12 ans que je suis agent immobilier, dans la Bay Area à Danville. Nous habitons au pied du Mont Diablo qui est devenu mon point de repère indispensable.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
C’est de travailler avec mes clients et qu’on soit sur la même longueur d’onde. Je veux qu’ils sentent que ma mission est de m’occuper d’eux dans leur projet global. Souvent nous devenons amis. J’aime aussi énormément la flexibilité des horaires. Je gère mon planning comme je veux. La routine est une chose qui me tue.
Représentes-tu plutôt les vendeurs ou les acheteurs et pour quel éventail de budgets ?
Je travaille avec vendeurs et acheteurs, je n’ai pas de préférence. Ici ce sont surtout des maisons, rarement des appartements Dans notre région les budgets moyens sont de 1,5 millions de dollars.
Quelle est ta méthode de travail ?
J’emploie systématiquement un stager. Et lors des portes ouvertes, je veux que tout soit impeccable alors j’arrive en avance pour repasser dans chaque pièce, quitte à nettoyer moi-même. Quand je propose un bien, c’est comme si c’était ma propre maison. C’est pour ça que je ne fais pas de quantité qui sacrifierait la qualité. Je veux que tout soit bien pour le client et pour ma réputation.
Pourquoi avoir choisi le réseau de Coldwell Banker ?
Au départ c’est grâce à une collègue. Je la voyais travailler et j’aimais sa rigueur et son attitude. J’avais envie de mieux la connaitre. Nous sommes devenues amies, au point qu’on travaille en équipe toutes les deux. Ce réseau nous encadre beaucoup pour tout ce qui est légal et c’est primordial dans ce métier en constante évolution. J’aime leur stratégie marketing aussi.
Quel est le bien le plus incroyable dont tu t’es occupée ?
Celui dont je me rappelle tout de suite est un bien qui nous a pris deux ans et demi à trouver. Les acquéreurs venaient de la péninsule, et ils voulaient absolument une maison avec vue sur le Mont Diablo, dans une certaine partie de la ville, récente, avec de hauts plafonds. On a fini par trouver : une maison toute refaite, avec beaucoup de terrain et de superbes finitions. Avant même qu’elle ne soit sur le marché, cette propriété avait reçu quatre offres, dont la nôtre qui a été acceptée. La transaction s’est faite à 3,6 millions. Aujourd’hui ce bien en vaut 4,5.
Peux-tu me raconter une anecdote ?
Tu sais, parfois il y a des circonstances vraiment imprévisibles. Des vendeurs qui allaient déménager dans le Vermont avaient un poulailler avec quatre poules qu’ils ne pouvaient emmener avec eux. Des acheteurs potentiels étaient mes clients mais il y avait d’autres acheteurs intéressés par cette superbe propriété. Fait exprès, j’avais depuis peu de temps un poulailler. J’ai donc proposé d’adopter les poules. Bingo : tout le monde était ravi et je pense que cela a été la touche finale pour que la transaction se fasse avec mes clients par mon intermédiaire.
