Quand avez-vous créé Expat Retraite consulting et pourquoi ?
Nous avons créé la société créée en 2021. Je travaillais depuis dix ans pour une caisse de retraite française en tant que spécialiste de l’international. J’ai eu envie de voler de mes propres ailes, alors nous avons créé avec mon associée Expat Retraite Consulting.
A qui s’adressent vos services ?
L’expatriation entraîne une gestion complexe du sujet des retraites : conventions, règles locales, conditions des contrats d’expatriation…
Que ce soit pour évaluer leurs droits, ou pour améliorer le montant de leur future retraite, nous aidons aussi bien :
– les jeunes en début de carrière, qu’ils soient expatriés, détachés, ou localisés pour planifier une stratégie de capitalisation et / ou de cotisation
– les personnes proches de la retraite qui veulent être aidées dans leurs démarches pour faire valoir leurs droits
– les entreprises basées au Royaume-Uni qui ont des collaborateurs expatriés français. Nous proposons dans ce cadre des formations collectives sur les retraites en France et au Royaume-Uni.
Comment se répartissent vos clients ?
La majorité sont des particuliers, Français expatriés au Royaume Uni. Mais il y a également l’inverse, des Anglais qui viennent s’installer en France, ou encore des Français installés dans divers pays étrangers, notamment dans l’UE ou en Amérique du Nord.
Quelle est la situation que vous rencontrez le plus souvent ?
Ce sont des personnes qui sont en plein dans leur vie active et qui se demandent quels seront les impacts de leur expatriation sur leur retraite et comment optimiser leur situation.
Quel conseil fondamental donneriez-vous
1/ A une personne en début de carrière ?
En tant qu’expatrié, le maître mot est l’ANTICIPATION. Il faut prendre en compte tous les scénarii possibles de la suite de son parcours d’expatrié pour prendre les bonnes décisions et limiter les déconvenues ou mauvaises surprises.
Par exemple, la cotisation à la CFE peut représenter un levier mais la rentabilité est différente en fonction des scenarii de carrière. L’une de nos missions est de présenter à nos clients tous ces calculs pour voir ce qui est le plus intéressant.
2/ A une personne qui veut prendre sa retraite en France ?
De surtout bien récupérer tous les relevés des différents pays dans lesquels elle a cotisé pour pouvoir vérifier que tout est pris en compte en fonction des accords bilatéraux, quand ils existent.
Peux-tu nous citer un exemple de dossier que vous avez conseillé ?
On a eu ce qu’on peut appeler un dossier record : la personne avait travaillé dans 6 pays avec des conventions différentes : dans l’Union Européenne (pas compliqué), au Royaume-Uni (pré et post Brexit, ça se complique), au Canada (qui a une convention bilatérale séparée) et enfin en Australie qui pas de convention avec la France ! C’était un dossier passionnant et nous étions fiers d’avoir collaboré avec ce client.
Le système de retraites au Royaume-Uni est-il par répartition, par capitalisation, ou une combinaison des deux ?
A l’instar du modèle anglo-saxon, c’est une combinaison des deux : il existe une retraite par répartition qui s’appelle State Pension, mais qui est assez faible : elle est au maximum de 1000 livres par mois (1200 euros). Il est donc indispensable pour les salariés de cotiser à un fonds (Private Pension) pour avoir une retraite décente et confortable.
Vous êtes expatrié et vous voulez y voir plus clair sur ces questions ? N’hésitez pas à nous contacter : https://lebottinmondial.com/entreprises/expat-retraite-consulting/
