Quand as-tu créé ta marque ?
Nous sommes arrivés à Atlanta il y a un an et demi. Au début j’ai continué à travailler à distance pour la marque Tommy Hilfiger et puis j’ai eu envie d’autre chose. Comme j’ai une large expérience dans la joaillerie et l’habillement, j’ai eu l’idée d’importer des marques de qualité européennes, désignées et produites en Europe, sur le marché américain
Quel est ton fonctionnement ?
J’achète des collections auprès de magasins et marques en France, au Portugal, en Grande-Bretagne. J’ai approché ces marques parce que nous partageons les mêmes valeurs d’impact positif. Je vends les vêtements ici lors de pop-ups chez les particuliers ou dans des espaces commerciaux, et en ligne sur mon e-shop.
Quels vêtements vends-tu ?
Ce ne sont que des vêtements en matières naturelles : par exemple lin ou coton, bios, pour les enfants de la naissance à 8 ans. J’ai ce qui s’appelle des « volume drivers », c’est-à-dire des produits d’appel qui sont la base de la collection, puis des produits « surprises ». Je capitalise sur les quantités limitées pour séduire ma clientèle avec ce côté exclusif.
Qu’est-ce qui différencie ton catalogue ?
La qualité des vêtements. J’ai remarqué qu’ici les familles achètent beaucoup de vêtements pour une qualité vraiment médiocre, dans des matières forcément bas de gamme et pas idéales pour la peau des enfants. On est vraiment dans la mode kleenex, et pour finir c’est un gouffre financier. En Europe on est de plus en plus conscients de cela, mais ici, en tout cas là où je vis, on n’y est pas du tout. Je voudrais contribuer à éduquer les parents.
Comment te fais-tu connaître ?
Au début j’ai pris quelques articles pour tester le marché. Les gens ont aimé et j’ai eu la chance que des créateurs digitaux et influenceurs aient parlé de moi. Je dois avouer que le fait d’être française m’a donné un coup de pouce. Maintenant je me fais connaitre sur les réseaux sociaux en publiant des vidéos naturelles et ludiques. J’explique ce qui fait un vêtement de qualité, tant dans la façon que dans les choix de tissus. Et je commence à investir dans le marketing.
Quel est le vêtement que tu vends le plus ?
La robe rose ! En France les vêtements dit « genrés » ne sont plus tendance. Ici, dans le Sud des USA c’est encore ce qui plaît le plus.
